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Trois figures marquantes du séminaire des Carmes, le Cardinal Lustiger, Franz Stock, Christian de Chergé

Le Séminaire des Carmes, relié pour les études à l’Institut catholique, rue de Vaugirard à Paris, qui a formé au sacerdoce des centaines de prêtres de France et d’autres pays, a célébré le 25 novembre dernier son centième anniversaire.

Le même jour, sur le site du journal La Croix, un article de Xavier Le Normand annonce que trois prêtres ont été retenus comme étant des figures marquantes du Séminaire des Carmes : Le cardinal Lustiger, Franz Stock et Christian de Chergé.

Jean-Marie Lustiger, l’archevêque d’origine juive, entré au Séminaire des Carmes en 1946, s’est attaché à développer le dialogue Judéo-Chrétien.

Christian de Chergé est entré en 1956 au Séminaire des Carmes. Pendant trois ans, il est en Algérie pour son service militaire, un Musulman lui sauve la vie au prix de la sienne. Ordonné en 1969, il entre au couvent Notre Dame de l’Atlas à Tibhirine et est élu Prieur en 1990. En pleine guerre civile, sa communauté refuse d’abandonner le peuple algérien. Les moines sont enlevés et assassinés. Christian de Chergé est béatifié en décembre 2018 avec 18 autres martyrs.

Franz Stock, séminariste, est accueilli aux Carmes, premier allemand depuis la fin de la guerre 14-18. Déjà séminariste en Allemagne, il a décidé et obtenu d’étudier pendant trois semestres en France après avoir participé au grand Rassemblement international pour la paix à Bierville en 1926.

Mgr Verdier, supérieur des Carmes, devenu archevêque de Paris, se souviendra de Franz Stock et le fera nommer curé de la paroisse allemande de Paris en 1934. On connait la suite...

Christian de Chergé, et Franz Stock, étaient habités par la réconciliation.

 C’est une joie pour nous de voir célébrer la mémoire de Franz Stock parmi les nombreux prêtres et évêques qui ont étudié dans ce Séminaire. C’est une émotion de le voir côtoyer Christian de Chergé.

Nous savons combien les trois semestres d’études de Franz Stock ont été bénéfiques pour sa connaissance de la culture française et préparer sa mission pendant les années de guerre, visiter des Résistants dans les prisons de la Gestapo, accompagner les fusillés au Mont Valérien et diriger le Séminaire des barbelés à Chartres.

En 1927, Il confie : « Je crois que ma vocation est inséparable de la France. Je vais demander à mon évêque de continuer mes études dans un séminaire français pour mieux travailler au rapprochement de nos deux peuples »

 Après la guerre, le 18 juin 1946, Franz Stock écrit : « C’est en Corrèze où j’ai pris le premier contact avec la France au mois d’août 1926 et depuis, ce pays ne m’a plus quitté... Depuis des années sont passées, des journées tristes et belles, mais en tout extrêmement instructifs et impressionnants furent mes séjours sur le sol français. Je lui dois une grande partie de ma culture spirituelle et littéraire ». 

Franz Stock a donné sa vie pour la réconciliation franco-allemande et Christian de Chergé pour la réconciliation avec les Algériens.

                                                                                       Jean Pierre Guérend

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