Du 13 au 15 novembre 2012, s’est tenu à Strasbourg, un colloque
RENCONTRE DES MEMOIRES
Dont la ligne directive pourrait se résumer à
« MEMOIRE ET RECONCILIATIONS. »
Se réconcilier avec le passé
La réconciliation, dans la mémoire judéo-chrétienne, c'est le recours au Prince de la Paix qui délivre du mal. Aujourd'hui, pour chacun d'entre nous, c'est chasser le ressentiment, faire la paix en soi-même et avec les autres. Pour les nations et les peuples, c'est tenter de sortir de la violence et de la haine, d'instaurer ou restaurer une unité après la division, le conflit, le crime. Pour tous et chacun, se réconcilier c'est donc solder les comptes avec le passé pour pouvoir envisager l'avenir.
La réconciliation ne serait-elle qu'une injonction aussi morale que temporaire d'après conflit? A-t-elle une histoire et un avenir? Peut-elle conjurer la crise du futur? En toute hypothèse, il convient de la confronter à son préalable: le devoir de vérité historique.
C'est cette confrontation, scientifique et libre, que nous proposons au public de cette nouvelle « Rencontre des mémoires », à partir d'exemples analysés en France, en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient, de Katyn à Auschwitz, d'Oradour-sur-Glane à Jérusalem.
Ces extraits des documents de la rencontre, déterminent bien les propositions des travaux de l’assemblée.
Son organisation était impeccablement assurée par :
Les Amis du Mémorial de l’Alsace-Moselle
La délégation à la mémoire régionale
Jean-Pierre Rioux
Quelques membres de notre association se devaient d’être présents car c’est le professeur Étienne François président de notre comité scientifique (le professeur Rioux en est aussi un membre actif) qui inaugura ces journées par une conférence intitulée « l’abbé Stock, figure de la réconciliation ».
L’accueil, les moments privilégiés des repas ont permis des échanges très enrichissants venant augmenter l’intérêt de ces rencontres.
Cette deuxième rencontre des Mémoires a enthousiasmé tous les participants qui ont trouvé qu’elle prolongeait bien la première rencontre « Violence et religions ».