Samedi 12 septembre 2015 a été célébrée l’ouverture du Séminaire des barbelés, au Coudray, aux portes de Chartres. Le séminaire des barbelés fut un vrai miracle.
A compter du 17 août 1945, le « Séminaire des barbelés », installé au Coudray tout près de Chartres, a rassemblé des jeunes qui ont poursuivi leur vocation ou qui l’ont trouvée dans l’épreuve de la guerre et dans la condition de prisonnier avec toutes ses rigueurs. Beaucoup ont eu leur vie transformée par ce temps d’étude, de prière et de vie communautaire dans ce séminaire inattendu qui a donné plus de 600 prêtres à l’Eglise d’Allemagne.
Si l’on songe aux montagnes de haine, de souffrance, de vengeance de l’après-guerre, cette idée d’un séminaire rassemblant des prisonniers allemands d’une armée vaincue dans un coin de la terre de France, à l’ombre de la cathédrale de Chartres, cette initiative décidée d’un commun accord par des évêques et des militaires étonne par son audace.
Aujourd’hui, on comprend toujours mieux la phrase prophétique du futur Jean XXIII : « Le séminaire de Chartres est tout à l’honneur de la France comme de l’Allemagne. Il deviendra un jour le symbole de l’entente et de la réconciliation des deux peuples. »
Comment est né le Séminaire des barbelés ?
C’est à cette question souvent posée qu’a répondu la conférence de Stéphane Chmelewsky, président des Amis de Franz Stock. En 3 tableaux il a évoqué la genèse du Séminaire des Barbelés en trois tableaux mettant en scène les principaux acteurs de cette histoire. Texte de la Conférence de Stéphane Chmelewsky